Le Front national contre la Faim

Texte écrit par Stéphanie Doucet-Campeau

Nous avons été très ému de pouvoir assister à l'Assemblée de Convergence sur le lancement du Front National contre la Faim (Fronte Nacional contra Fome), qui officialisait en fait la création de ce front visant à réunir plusieurs groupes, organisation politiques et organismes communautaires qui sont touchés par la question de la faim, pour tenter de comprendre les raisons à ce problème et les combattre ensemble. Ainsi, une vingtaine de personnes ont pris la parole pour parler de l’importance de la création de ce front commun et de comment la lutte contre la faim s’inscrit dans leurs activismes, tels que des représentants des gouvernements municipaux et fédéral, le MST (Mouvement sin Terras), La Fédération des petits producteurs agricole, les Franciscains, le Conseil national des nutritionnistes, et même l’Ancien ministre du développement agraire.

L’importance de ce Front Commun se comprend suite aux coupes faites par le gouvernement de Bolsonaro dans les services sociaux et la santé, et principalement l’annihilation du Conseil national de la Faim. En soit, depuis le Coup d’État de 2016, les structures qui permettait de lutter contre la faim ont été démantelé, faisant en sorte que le Brésil, qui était pourtant un exemple de lutte contre la faim dans les pays en développement avant cet événement (il avait réussis à sortir de la Carte de la faim), est maintenant le premier pays au monde à être revenu en arrière sur cette question, avec un augmentation fulgurante de l’extrême pauvreté. De plus, le Brésil est l’un des plus gros exportateurs de nourriture dans le monde, ce qui rend inacceptable cette situation aux yeux des activistes présents, où l’on préfère enrichir l'agrobusiness plutôt que de nourrir la population. 

Au moins, ce genre d’initiative permet de semer une lueur d’espoir pour plusieurs personnes qui se sentent désabusées par le système actuellement en place au Brésil.

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